Guidée par l’imprévu.
Publié le 31 octobre 2018 , dans la catégorie Life
En 3 ans de blogging, je n’ai jamais raté un dimanche. J’ai toujours respecté mon planning. Pas toujours en temps en en heure. Mais je vous ai toujours proposé un article, chaque dimanche. On en a passé des heures à se creuser la tête. On en a passé du temps à se prendre la tête. On en a passé du temps. On en a passé des dimanches studieux, des dimanches heureux, des dimanches pour vous rendre heureux.
Et voilà que ce jour tant redouté est arrivé. La boule au ventre, l’estomac serré et les larmes au bord des yeux. Je vous jure, je n’exagère pas ! À croire qu’il n’y a que comme ça que ça fonctionne chez moi. Tant qu’il n’y a pas de pression ou de stress, je n’avance pas. Et là, même avec tout ça, ça n’avance pas.
Le voilà ce jour que j’appréhendais, mais qui a fini par arriver. Ce n’est pas un manque d’idée, un manque d’imagination, ou un manque d’envie. Ce n’est pas un manque de volonté, une baisse d’énergie ou un dimanche particulier. Mais le voilà ce jour, il est arrivé. Il est là, devant moi !
J’ai des idées plein la tête, un planning bien complet, et de quoi vous parler pendant des années. J’ai toujours la même motivation et le même plaisir à vous parler, à imaginer ou créer. Je l’aime toujours aussi fort ce blog, je vous aime toujours aussi fort. J’aime ce que je fais, ce que je produis, ce que j’écris.
Mais je me suis sentie si seule. Perdue et un peu désarmée. Comme si on m’avait enlevé une chose vitale. Comme si on m’avait retiré ce qui me permettait d’avancer. Comme s’il n’existait aucune solution. Comme si rien ni personne ne pouvait m’aider. Je sais, ces sentiments sont forts et vous allez sûrement penser que c’est exagéré. Surtout que finalement, j’étais là. On était dimanche, et j’étais bien là !
Mais ce n’est pas ce que j’avais prévu, comme je l’avais prévu. Alors je vous écris, parce qu’il n’y a que ça pour que mon stress s’apaise. Parce que mettre des mots sur mes maux, ça m’aide. Ça me fait du bien. Et du coup, je suis là. Me voilà.
C’est que l’imprévu, je n’aime pas ça. L’imprévu, j’y fais rapidement face. Mais l’imprévu me stress, m’angoisse et me donne le tournis. L’imprévu il n’est pas sympa, il arrive toujours lorsque ce n’est pas prévu. Lorsque toutes vos options d’imprévus ont disparu, l’imprévu persiste encore. L’imprévu il est là, souvent. L’imprévu, il fait partie du quotidien. Mais l’imprévu, il est imprévu. Et lorsque ce n’est pas prévu, je panique. Je panique, avant de respirer. Puis je respire !
Donc oui, la finalité de la chose est qu’un article, il y en a eu un. Dimanche, un article, il y en a eu un. Un article, imprévu. Et me revoilà aujourd’hui, mercredi. Me revoilà avec un article encore imprévu. Un peu spécial, un peu particulier. Un article dans lequel je vous ouvre mon petit cœur de blogueuse stressée. Un article qui fait descendre la pression et qui me permet de respirer. Un article qui chasse l’imprévu. Un article qui n’était vraiment pas prévu.
Aujourd’hui, c’est Halloween. Alors oui, je sais, pour la plupart d’entre vous : Halloween on s’en fout. Mais vous savez, moi, Halloween je l’avais prévu ! J’avais prévu un super article pour dimanche. Vous savez, ce dimanche. Je vous avais prévu un effrayant make-up. Puis, la semaine dernière mon œil en a décidé autrement. Il est tombé malade. Comme un petit rhume de l’œil. Ce n’est pas grave, mais c’est gênant. Je ne pouvais donc pas me maquiller. Ma peau l’a remercié, mais moi je l’ai maudit.
J’avais imaginé l’imprévu ! Donc, j’avais prévu une recette de remplacement. Une recette d’Halloween, un gâteau aussi bon que répugnant. Mais après avoir passé une journée à chercher l’ingrédient parfait, le gâteau je l’ai raté. Je l’ai regardé, je l’ai goûté et mangé. Mais il n’était pas du tout comme je l’avais imaginé. Pourquoi ne pas recommencer ? Comme si j’avais encore prévu l’imprévu. Mais ce que je n’avais pas prévu, c’était le temps.
Je n’avais plus le temps. Voilà que même en essayant de combattre l’imprévu, je n’avais plus rien de prévu. Et maintenant, je suis là, avec mes mots. C’est la seule arme qu’il me reste contre l’imprévu. Je ne sais pas si c’est suffisant, mais ils me font du bien à moi, ces mots.
Pour être honnête avec vous, à l’heure où je vous écris, nous sommes samedi midi. Samedi dernier. Je viens de vous poster une storie sur Instagram pour vous raconter mes imprévus. Je suis en train de vous partager mon stress. Pour être honnête avec vous, au moment où je vous écris je suis seule sur mon lit. Enfin, seule, avec mon milliard de questions. Je suis seule, en train d’écrire. Enfin, je ne suis plus vraiment seule quand je vous écris. Vous êtes tous là, avec moi. Même loin, même derrière un écran, vous êtes là.
Nous sommes donc en train de vous écrire, moi et mes questions. Et la première question qui me vient en tête, c’est : est-ce que je vais réellement leur poster cet article ? Est-ce une bonne idée ? Et puis je me laisse guider, par mes envies. Puisque, ce qui était prévu ne l’est plus ! Mes envies, elles, sont toujours là. Et j’ai envie de partager avec vous, j’ai envie de vous expliquer, de vous raconter. Vous dire que j’ai battu à coup de Soft Glam l’imprévu de dimanche. Et j’ai devancé l’imprévu, puisqu’aujourd’hui rien n’était prévu.
Et d’ailleurs, je suis sûre que je ne suis pas la seule à détester l’imprévu. Je suis sûre que parmi vous, certains et certaines paniquent face à l’imprévu. Alors, soyons fous, et parfois, laissons-nous guider par l’imprévu. C’est ce que je fais actuellement, j’écris sans connaître les mots qui vont suivre. J’écris des tas de choses imprévues, et c’est le bonheur absolu.
Alors, je crois que ce que je retiendrai de ce moment imprévu. C’est que parfois il fait bien les choses, parfois il permet de se libérer, parfois l’imprévu est encore plus bénéfique que ce qui était prévu. Et même si j’aime contrôler, savoir et prévoir. Parfois, je me laisserai guider par mes mots. Je me laisserai guider par l’imprévu. Et je vous conseille de lâcher la pression vous aussi. De, parfois, laisser l’imprévu faire. De laisser l’imprévu vous guider !
Parce qu’après un long moment de doute et de stress. L’imprévu, lui, il m’a fait du bien ! 😊