J’ai 28 ans.
Publié le 6 octobre 2019 , dans la catégorie Life
J’ai eu 28 ans. Voilà. 25 ans passés de 3 années. 2 années avant la trentaine.
En réalité, ça ne me fait rien. Ni chaud, ni froid. Ce n’est qu’un nombre. Un nombre parmi tant d’autres passés et tant d’autres à venir. Mais, la vie fait que, j’ai 28 ans. Et qu’à 28 ans, je fais un bilan de ma vie. Ma courte vie passée.
Oui, courte. Parce que malgré la trentaine qui approche, et toutes les idées reçues autour de tout ça, ma vie n’en est qu’à ses débuts. Et les débuts, on le sait tous, ne sont pas toujours simples. Pas vrai ? Personne ne dira le contraire, les débuts peuvent être difficiles.
Non pas que ma vie soit difficile, loin de là. Je suis heureuse. C’est vrai, j’ai 28 ans et je suis heureuse. Mais malgré ça, je me sens obligée de faire un bilan de ces années passées. Parce que oui, je suis heureuse, mais ma vie ne répond pas aux normes. Si normes il existe. N’est-ce pas ?
J’ai 28 ans, et pas toutes mes dents. Je ne suis pas mariée, et je n’en ai pas le projet. Je n’ai pas d’enfants, et je n’en ai pas le projet non plus. Je n’ai pas de chez moi, et même si c’est un souhait, la patience est une qualité. Je ne ressens pas le besoin d’avoir une vie parfaite et bien calée. Je ne suis pas encore faite pour une vie de famille. Et surtout, j’ai envie de vivre ma vie comme j’en ai envie.
Pourquoi devrait-on tous vivre de la même façon ?
Pourquoi devrions-nous tous être faits pour la même vie ? J’ai des amies bientôt mariées. Des amies mamans. Des amies célibataires. Des amies amoureuses. Des amies qui bossent, d’autres pas. J’ai des amies avec un chien, d’autres avec des chats. J’ai des amies qui aiment les fringues, d’autres pas. Des amies entrepreneuses. Des amies heureuses.
C’est cette diversité qui fait un monde, le monde. Même si nous ne nous comprenons pas toutes et tous, pas toujours et pas sur tout. Le monde est ainsi. Pourquoi nous nous sentons contraints, le mot est un peu fort d’accord, d’avoir une vie en particulier ?
J’avoue, j’en ai marre de cette question « et le bébé, c’est pour quand ? ». Ou de cette phrase « un jour, quand tu te marieras… ». Ou encore « et quand est-ce que tu travailles… pour de vrai ? ». Et vous savez pourquoi ? Parce que, moi pour le moment, je n’ai pas envie ni besoin de tout ça. Et surtout, parce que je ne me permets pas de juger le fait que vous soyez marié(e)s, ou non. Que vous ayez des enfants, ou non. Et que vous ayez un genre de travail en particulier, ou non.
Ce n’est pas un coup de gueule, et je ne m’adresse à personne en particulier. Mais c’est un fait. À 28 ans, j’entends souvent qu’il serait temps que je m’y mette. Que ce n’est pas « normal » de ne pas avoir envie d’avoir un enfant à mon âge. De ne pas penser au mariage. De ne pas imaginer me marier. Parce que pour le monde (et je ne parle pas spécialement de toi qui lit cet article et qui n’es certainement pas comme ça), ce n’est pas la logique des choses.
Mais moi, la logique, je n’ai jamais aimé ça. Je ne suis pas logique, incertaine, brouillonne, tête en l’air. C’est un peu ma vie, par moment. Elle n’est peut-être pas logique, elle est parfois très incertaine. Elle ressemble peut-être à un brouillon, et elle a elle-même l’air d’être tête en l’air. Mais c’est ma vie, et le principal c’est que je la vive.
Ce n’est pas ça d’ailleurs, le but de la vie ? D’être vécue ? 😊 (Cette phrase elle méritait bien un sourire, non ? 😛 ) Et croyez-moi, je la vis cette vie. Parfois difficilement, parfois à tâtons, parfois sans trop savoir où elle me mènera. Mais je n’ai pas de doute, elle m’y mènera. Doucement, mais sûrement.
Doucement, mais sûrement c’est un peu mon expression fétiche. C’est comme le sourire chez moi, mon mantra. Avancer doucement, mais sûrement, et toujours avec le sourire. Et c’est parfois ce qui me permet de relativiser. Même en étant quelqu’un de fort stressée !
Alors voilà, je n’ai pas « tout ça ». Je ne suis pas comme les autres, je suis moi. Et je suis fière d’être moi, d’arrêter de me soucier de ce que les autres peuvent penser. Toujours avec le respect. Je suis fière d’avancer, doucement, mais sûrement. Je suis fière, d’entreprendre.
J’ai 28 ans, et cette année j’ai osé me lancer. Je prends le risque, j’essaie. Bon nombre d’entre vous le savent, mais pour celles et ceux qui débarqueraient aujourd’hui, en début d’année j’ai sauté le pas. J’ai franchi un cap. Non, je ne me suis pas mariée. J’ai créé.
En avril, je me suis lancée dans l’entrepreneuriat. Mon autoentreprise est née. Me voilà freelance. C’est un peu le saut dans le vide, dans l’inconnu. C’est un tas de questions et de remises en question. C’est parfois la peur de l’avenir. Et c’est là que le doucement, mais sûrement, et toujours avec le sourire, prend tout son sens.
Peut-être qu’à 28 ans je ne suis pas mariée, je n’ai pas de maison, ni de chat. Pas d’enfant non plus. Mon bébé à moi, c’est ça. Je suis heureuse et épanouie. Je m’éclate, je ris. Parfois je pleure, j’ai peur. Mais j’avance avec envie.
Alors voilà, j’ai 28 ans et je suis Sandie. Je suis blogueuse, community manager, créatrice de contenus. Je suis multitâches, j’ai plusieurs casquettes. J’aime ce que je fais, je suis heureuse de partager, j’y mets tout mon cœur. Et je ne vous souhaite qu’une chose : d’être heureux, heureuses, et épanoui(e)s. 😀
MON LOOK POUR L’OCCASION
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T-shirt, Bizzbee
Jean, Kiabi
Manteau, Bizzbee
Bottines, Texto (ancienne co, similaires San Marina)
Sac, Modz
Montre, DW – Boucles d’oreilles, MOA – Ceinture, Zara
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