Le harcèlement de rue
Publié le 9 février 2020 , dans la catégorie Life
La Saint-Valentin approche ? Vous vous attendiez à ce qu’on parle d’amour ? Eh bien, non. 😉 On va parler d’anti-amour je dirai même. Ou ce qui s’en rapproche le plus. On va parler de ces gens qui n’ont rien de Valentins, c’est certain !
Comment m’est venue l’idée de cet article ? En me promenant seule dans la rue. Enfin seule, c’est un grand mot finalement. Et en en discutant autour de moi, avec mes ami(e)s et ma famille, ou même mon amoureux ! Il fallait quand même que je vous raconte mes petites (més)aventures avec quelques… hommes de Cro-Magnon ?
Je vais vous raconter ça sur le ton de l’humour, parce que ces quelques anecdotes ont souvent pris des tournures « rigolotes ». Mais n’oubliez pas qu’il n’y a rien de normal ni d’humain dans tout ça. Comme mon frère l’a si bien dit : « des chiens de la casse ».
Vous trouvez ce terme peu élégant ? Croyez-moi, ces personnes-là n’ont rien d’élégantes. Bien au contraire. Il y a tant de termes plus ou moins vulgaires pour qualifier ce genre de « gros lourdauds ». Les chiens de la casse, finalement, c’est presque trop classe ! 😉
Je me lance dans cet article comme si je me jetais dans le vide. Je ne sais même pas par où commencer tellement il y aurait de choses à vous raconter ! Mais commençons par le commencement… (ou presque !)
Anecdote n°1
Celui-là, il vaut de l’or. Je lui aurai bien vomi dessus. Si si, je vous jure !
Je partais en rendez-vous avec mon amoureux. En sortant de l’immeuble, surprise, un bus s’était garé derrière ma voiture. (Oui oui, vous avez bien lu ! Un bus était garé en travers, devant le parking, juste derrière ma voiture.) J’étais très énervée et je partais en quête du conducteur dans la rue le long de chez moi… pendant que mon amoureux démarrait la voiture.
J’étais habillée en jupe, avec mes cuissardes. Comme à mon habitude, rien de foufou ! Je cherchais ce fameux conducteur quand une camionnette passe à côté de moi. Une camionnette avec un « chien de la casse », comme dirait mon frère, ET un enfant. Oui, un enfant. Pauvre enfant ! 😉
Il me regarde passant à côté de moi… en se léchant les lèvres. EN SE LÉCHANT LES LÈVRES BORDEL DE CXL ! (Oui, cet article risque de comporter quelques éléments plus ou moins vulgaires, je vous préviens. 😛 ) Et il ralentit. Et il n’aurait jamais dû.
J’étais déjà très énervée. Lui, il m’a carrément mise en rogne. Il a ouvert sa vitre, mais il n’a pas eu le temps d’ouvrir sa bouche. Je ne lui ai pas laissé le temps de l’ouvrir. Je l’insultais de jolis noms d’oiseaux, rouge de colère et de dégoût, tous plus colorés les uns que les autres. Bah ouais, il méritait au moins tout ça !
Il a bien essayé de trouver des portes de sortie, de me faire peur, de trouver les mots pour continuer dans sa débilitée et de se justifier. Mais je bouillais de l’intérieur et je me voyais déjà écraser sa petite tête de « chien de la casse » sur le volant de sa camionnette blanche ! 😉 (J’suis une dangereuse wesh !)
Jusqu’au moment où, ne s’attendant certainement pas à tant de réponse et de fermeté de ma part, il s’est excusé. Alleluia. Mais non, il était trop tard. Je le regardais avec bien trop de haine et l’idée de lui vomir dessus me traversait fortement l’esprit.
Il m’a regardé, s’est excusé, et m’a dit d’une voix bien plus douce et sympathique : « bonne journée à vous, vous êtes vraiment très jolie ». Je lui ai dit qu’il aurait dû commencer par ça, qu’un bonjour ça ne coûte rien et que, surtout, se lécher les lèvres est digne d’un gros porc et rien d’autre.
Je vous passe bien entendu les insultes et mon regard noir, la conversation en détail, et la dégaine du mec. Mais vous l’aurez compris, je n’aurai rien lâché ! 😉
Pour terminer, il a fermé sa vitre et est reparti la queue entre les jambes dans sa camionnette blanche, son fils sur le siège passager. Le chauffeur du bus est arrivé, lui aussi a compris ma colère. Il a décalé son bus et est parti, lui aussi.
Mon amoureux m’attendait dans la voiture, je lui ai raconté cette histoire qui s’est finalement déroulée non loin de lui. Il était, comme à chaque fois, exaspéré que des gros dégueulasses dans son genre puissent exister. On a pris la route, et mon énervement a duré toute la journée ! 😉
Anecdote n°2
Alors celle-ci, elle vaut de l’or. Et tout est bien qui finit bien !
Je me baladais seule dans une rue de Tours. Enfin, seule ? Pas si seule finalement. Je sentais une présence dans mon dos en marchant. Durant un petit moment, je me sentais suivie. Et je le sentais bien. Et tout à coup…
« Mademoiselle, t’es trop belle ! ». Encore une fois, et comme à mon habitude, j’ai du mal à me contenir et je me sens obligée de les remettre en place. Je n’arrive pas à me dire de laisser couler. Non, il ne mérite pas qu’on les laisse faire bien sagement et gentiment, comme si de rien n’était.
Alors j’ai baragouiné dans la barbe que je n’ai pas : « Et ta mère, elle est belle ! ». Ne sachant pas trop s’il avait entendu. Mais si si, il avait bien compris. Et d’un ton bien plus énervé, il s’est exclamé : « Quoi ? T’as dit quoi ? ». Et c’est là que dans ma tête les connexions se sont rapidement effectuées…
Dans mon esprit : « euuuuh, est-ce que je le répète ? Parce qu’il a l’air vraiment vénère quand même ! Mais si je ne le fais pas, ça veut dire que je la ferme et que je me laisse faire ? Je ne peux pas faire ça ! Vas-y regarde le dans les yeux et répète ! » 😉
Alors c’est ce que j’ai fait. Je me suis stoppée dans la rue, je l’ai regardé, et je lui ai dit de ma voix la plus douce et sèche : « Et ta mère, elle est belle ? ».
Je pense qu’il n’était réellement pas prêt à ce que je le répète une deuxième fois, il ne s’attendait pas à ce que je lui tienne tête. Il ne s’attendait pas à ce que je ne me laisse pas faire, finalement.
Et c’est à cet instant que dans son esprit, les connexions ne se sont clairement plus faites. D’un regard vide et perdu, il m’a répondu : « Bah ouais, elle est belle ma mère ! Elle est belle ouais… ».
Alors je lui ai dit « Eh bien, vas lui dire et fou moi la paix ! ». Et je me suis retournée, je suis partie, en entendant derrière moi au loin « Mais ouais elle est belle ma mère, elle est belle… »
Je crois bien que je l’ai buggé. Je suis passée du moment de stress, à un petit rire de satisfaction. Parce que je ne me suis pas laissée faire et parce que, même si ça ne l’empêchera pas de recommencer, il s’est remis en question sur le coup c’est certain.
D’ailleurs, quand je raconte cette folle histoire à mes proches, ça nous fait beaucoup rire. Pas parce qu’un relou m’a une nouvelle fois abordé en pensant que j’allais coopérer. Mais parce qu’on l’imagine à chaque fois rentrer chez lui et dire à sa maman : « t’es belle maman, bah ouais t’es trop belle ! ».
Parce que n’oublions jamais que ces relous, aussi connus sous le petit surnom de « chien de la casse », ont aussi des sœurs, des mamans, des amies. Et qu’ils n’apprécieraient certainement pas qu’on les aborde, elles, comme ça dans la rue. 😉
Avouez, elle était plus drôle qu’effrayante celle-là ? 😛
Anecdote n°3
Et certainement la plus drôle ! 😛
Un soir d’été, je sortais de chez une copine qui habite dans la même rue que moi pour rentrer chez moi. Pour vous dire, il me faut environ 1 minute 30 de son immeuble au mien. Vraiment peu de chance de se faire aborder en si peu de temps et de distance, n’est-ce pas ? 😉
Eh bien, c’était sans compter sur ce groupe de jeunes (dit mamie Sandie ! 😛 ) dont l’un d’entre eux a voulu faire son intéressant. D’un ton bien trop condescendant, il me balance : « Eh toi, t’es bien jolie avec le vent qui soulève ta jupe ! ».
Mygooooood, comment un truc pareil a pu lui traverser l’esprit franchement ? Comment il a pu s’imaginer que j’allais tracer ma route et le laisser ricaner avec ses potes du fait qu’il avait pu me balancer une phrase pareille ?
Je me suis retournée vers lui avec le sourire, en lui lançant gentiment : « Ouais d’ailleurs tu devrais essayer, je suis sûre que ça t’irait vachement bien une petite jupe ! ». C’est dit, c’est gratuit, c’est cadeau. C’est le juste retour des choses, avec dans ma tête un « connard, pourquoi faire l’intéressant inutilement » évidemment. 😊
Après ça, j’ai repris ma route et j’ai entendu derrière moi des rires et des moqueries de la part de ses amis. Juste retour des choses… c’est le risque lorsqu’on veut faire le malin devant les copains. 😛
Anecdote n°4
Celle-ci, c’est la dernière en date. Et cette fois, ils ont eu de la chance… j’étais pressée ! 😉
Non sans rire. Mon amoureux venait de me déposer non loin de la gare de Tours, et en rigolant je lui dis « non mais c’est sûr entre la gare et la boutique Bizzbee, je vais encore me faire aborder par des gros relous ! ». Et je ne pensais pas si bien dire !
Environ une minute qu’il m’avait déposé, mes sacs à la main, que devant la gare un groupe de mecs dont la testostérone devait être au max a commencé à m’enquiquiner.
Je cite, en mode gros beaufs dégueulasses dont les coucougnettes doivent être bien pleines : « Wah t’es canon toi ! Un avion de chasse ! Et ces gros seins là ! Oh et de dos c’est encore mieux ! Regarde ce p’tit cul bien moulé dans son jean ! Olala une princesse on se la ferait bien celle-là ! ».
Honnêtement, je suis passée en les insultants de gros fils de chiens et de gros bâtards. Mais j’étais pressée. Je n’avais pas le temps d’accorder de l’importance, cette fois-là, à ces relous qui n’avaient rien d’autre à foutre que d’emmerder (sorry pour la vulgarité !) des nanas dans la rue.
Mais d’autres s’en sont chargés pour moi. J’ai entendu des insultes un peu plus loin derrière et en me retournant, j’ai vu un autre groupe de mecs les remettre en place. Seule chose que j’ai pu réellement entendre c’est « Vous êtes qui pour parler comme ça ? » et ça a commencé à parler plus fort et à s’énerver fortement.
J’étais vraiment, vraiment, vraiment pressée. Mais en réalité, j’étais rassurée. Rassurée de savoir que tous ne sont pas comme ça. Qu’il y a encore des mecs censés, qui se rendent compte que d’aborder vulgairement et dégueulassement une fille dans la rue ne les rendra pas plus forts ou plus musclés.
Et surtout, qu’il y a encore des personnes prêtes à prendre la défense de personnes innocentes et inconnues en pleine rue ! 😊
Bon, c’était trois petites anecdotes plus ou moins rigolotes. Souvent moins que plus d’ailleurs, soyons honnêtes ! Mais heureusement j’en ai d’autres, bien plus drôles et mignonnes. Et je n’oublie pas que les intentions des personnes qui nous abordent dans la rue ne sont pas toutes malfaisantes. Au contraire !
C’est très souvent que des gens m’interpellent gentiment dans la rue pour me dire que j’ai un très joli sourire, que j’ai de beaux yeux, que l’on me remercie pour mon sourire et ma bonne humeur. Et je sais que ces personnes là ne le font pas par méchanceté ou malveillance. 😀
Le monsieur… qui est passé devant moi et a fait demi-tour pour planter son visage devant le mien et me dire « vous avez vraiment de beaux yeux ! » et s’est sauvé prendre son tram, était certes étrange mais vraiment rigolo. Et il n’y avait rien de méchant dans cette intention.
Le monsieur… à la gare Montparnasse qui, en sortant d’une porte bien cachée m’a surpris et m’a fait sourire, n’avait pas de mauvaises intentions lorsqu’il m’a remercié pour mon sourire qui lui a fait du bien pour la journée.
Ce monsieur… dans le train qui était assis en face de moi et qui m’a dit « je voulais juste vous dire que vous avez de beaux yeux et un tendre sourire » et qui a ensuite repris la lecture de son livre n’était pas, non plus, mal intentionné.
Il est aujourd’hui bien plus courant de se faire aborder vulgairement, et quelle tristesse. Quelle éducation ont et laisseront ces hommes qui se comportent tels des « chiens de la casse ». Combien de temps vont-ils continuer si nous gardons cette peur en nous et si personne ne les remet en place ?
J’avoue, je cherche une conclusion à cet article, mais je n’en trouve pas. J’ai demandé de l’aide à mon amoureux et à mon pote Mathieu. Mais autant vous dire que j’ai eu le droit à « le problème avec certaines personnes, c’est qu’elles respirent » ou encore « faut leur couper les biiiiip à ces biiiiips, pour comme les matous, les rendre plus dociles ». Et j’avoue que, même si j’ai quand même rigolé à leurs blagues nullos, ce n’est quand même pas ouf comme conclusion. 😛
Alors, concluons ensemble en nous soutenant ! En racontant nos expériences, plus ou moins drôles, en échangeant, toujours plus. Parce que parler, ça libère. Parce que parler nous fera avancer, et je l’espère plutôt rigoler que pleurer. 😊
Alors n’hésitez pas à me raconter vos mésaventures en commentaire, pour faire cesser le silence ! Et si vous êtes un homme, que vous passez par-là, rappelez-vous qu’être sympa vous mènera plus loin que de vous comporter comme un gros « chien de la casse ». (Je vous jure, mon frère c’est le meilleur des petits frères hein ! Son expression, j’la kiff. C’est tellement ce que je pense de ces gens-là ! 😉 ) Et que surtout, vous n’aimeriez pas que l’on parle ainsi à vos sœurs, votre maman, ou encore vos amies…
Et sur ce, je vous laisse avec un look d’amour en rouge et noir pour la (non) Saint-Valentin ! Un look tout en simplicité, avec un méga pull oversize tellement parfait que je porte beaucoup trop. Une jupe en velours noir, mes bottines rouges et noires, et mon petit sac trop parfait à porter en bandoulière. Et pour encore plus de style, une casquette style marin et des grosses boucles d’oreilles dorées !
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J’espère que cet article et ce look vous plairont. Et j’en profite pour vous dire que j’ai un nouveau code promo SheIn dont vous pouvez profiter : 10% à partir de 19 € d’achat ou 15% de réduction à partir de 49 € avec le code SVD982 jusqu’au 31 mars 2020. 😀
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J’espère vous lire très bientôt, ici ou sur les réseaux ! Et je vous dis à tout bientôt pour un nouveau billet. 😊 D’ici là, n’oubliez pas de prendre soin de vous les chats !
Des bisous d’amour,
LPB.