Face au doute.

Publié le 10 février 2019 , dans la catégorie Life

En pantalon noir et pull kaki à col roulé, de dos face au Cher, pour illustrer un article humeur concernant le doute

Je crois que le terme billet d’humeur va prendre tout son sens aujourd’hui. Même si je ne suis pas sûre qu’à son terme ce billet ait vraiment du sens. Je crois que cet article terminera sa quête aussi fouillis que mon humeur finalement. Parce que je ne suis pas sûre de pouvoir me définir réellement « humeurement » parlant ces temps-ci. Y aura-t-il un but, une finalité ? Qui lira verra ! 😛

Bon, à la base, j’avais prévu de vous écrire un article 100% bonne humeur. Un petit billet « good mood » sur le sourire. Et puis, j’avoue que cette semaine ce n’est pas la chose qui me caractérise le plus. Il est présent bien sûr, jamais une journée sans sourire : indispensable. Mais cette semaine, c’était le yo-yo des sentiments !

Un jour oui, un jour non. Un jour non, un jour oui. Et puis, il y a ces jours où le oui et le non se mélangent. Ou les sourires laissent place aux yeux qui brillent. Ou les yeux larmoyants laissent place à de larges sourires.Assise sur un banc devant la rivière, en train d'écrire avec envie dans un carnet, en jean noir et pull à col roulé marron

Ne vous méprenez pas ! Je n’écris pas ce petit billet pour me plaindre ou pour m’apitoyer sur le mauvais sort qu’on m’a jeté. (Que la sorcière se dénonce ! 😛 ) Je le fais parce que, vous le savez, mettre des mots sur mes maux c’est ma plus belle thérapie. Après vous avoir écrit, j’arrive toujours à y voir plus clair. Je me sens comme apaisée, comme si j’avais remis les compteurs à zéro. En vous laissant entrer dans mon esprit, c’est comme si j’y faisais du tri. L’heure du grand rangement intérieur !

Parce qu’en temps normal : ne rien laisser paraître est mon maître mot. Il m’est difficile de laisser paraître des émotions négatives autour de moi. Je n’aime pas qu’on m’imagine sans sourire. Je n’aime pas l’idée d’aller mal. Et ce que j’aime encore moins, c’est que mon entourage proche le sache. (Ha, après ça il sera trop tard ? 😛 ) J’ai beaucoup de mal à supporter qu’on puisse s’inquiéter pour moi. Je suis la reine du « tout-va-bien » quand tout va mal.Assise sur un banc métallique face au Cher, avec un carnet entre les bras, la main sur le menton

Parfois, ça passe. Parfois, ces passades pas terribles s’évaporent sans un mot. Et parfois, tout explose. Je crois que c’est cette première raison qui me donne envie de tout garder bien au chaud à l’intérieur. Si parfois ça passe, pourquoi cette fois ne passerait pas ? Et puis parfois, ça ne passe pas. Et là, j’explose.

Vous l’aurez deviné, j’ai éclaté. Je ne sais pas si vous le raconter, si vous en parler changera vraiment les choses en réalité. Mais mon amoureux m’a dit cette semaine d’arrêter de tout garder pour moi. Vous avez vu comme je suis obéissante ? 😛 Même si, pour de vrai de vrai, je ne sais même pas par où commencer. Tout se mélange si vite dans mon esprit ces temps-ci !

Je remets tout en question. Voilà, débrouillez-vous avec ça ! 😉 Moi, mes idées, mes envies, ma vie. Je me pose mille et une questions. Des questions auxquelles j’ai besoin de réponses. Des réponses que je dois trouver. Et j’essaie de me débrouiller avec toutes ces pensées qui se bousculent. Ce sentiment de sérénité et la minute qui suit ce sentiment d’incertitude !

Vous le savez, je suis indécise. (On en avait déjà parlé un peu vous et moi : dans cet article !) Mais c’est épuisant à la longue. Je suis, actuellement, aussi indécise dans mes choix les plus futiles que dans mes choix les plus utiles. En perpétuelle bataille entre moi et moi. Mes émotions se mélangent autant que mes pensées. C’est peut-être lié vous me direz ! Mais mon dieu, que c’est éreintant.

Je me réveil un matin pleine de certitudes, de motivation, de bonheur. Et puis, le quart d’heure qui suit, je redescends sur terre. Non, je n’ai pas de travail. J’ai eu quelques refus. Je ne sais plus par où commencer. Je ne sais plus si je suis capable d’y arriver. J’ai besoin d’avoir une raison de me lever, de me bouger, de penser. J’ai besoin de réussir professionnellement, finalement !Photo paysage d'un pont en pierre au-dessus du Cher aux couleurs de l'automne-hiver

Je ne vais pas vous rabâcher l’histoire de mon objectif pour 2019, je pense que vous avez saisi ! (Sinon, je vous mets le lien de l’article en question : juste ici !) Mais je crois que, heureusement ou malheureusement, c’est la seule chose qui me préoccupe ces derniers temps. C’est ce qui monopolise mon esprit, qui tourne dans ma tête en permanence.

Il y a bien sûr plein de choses positives dans ma vie. Mais je crois que je suis actuellement obnubilée par le négatif. Par les refus, l’impression d’aller d’échec en échec. Sans trouver l’issue, la voie de la réussite. Bref, je crois que mon esprit est actuellement hors d’état de marche. Complètement indisponible !

J’essaie de tourner ça à la « rigolade », sans vraiment être rigolote, pas vrai ? 😛 Pourtant c’est ma plus grande arme face au stress, le rire. C’est lui et son pote le sourire qui m’aide à tenir. Même si je passe sans cesse du rire aux larmes, de la motivation à la déception, de l’envie à la désillusion. J’essaie quand même de sourire au maximum, de m’aérer l’esprit, de me changer les idées.Appuyée contre une rambarde devant le Cher, en pull à col roulé marron

En réalité, je ne sais même pas où je souhaite réellement en venir avec cet article. J’avais juste besoin d’en parler, de « vider mon sac », de tout lâcher. C’est un réel exercice pour moi, lâcher prise. Mais même si tout ça n’est que brouhaha : je sais où j’en suis arrivée ! (C’est un peu le résultat escompté en même temps… 😛 ) Et la conclusion c’est que de vous avoir écrit, j’ai l’impression d’avoir relâché la pression. J’ai l’impression d’être apaisée, de repartir à zéro. J’ai l’impression d’avoir pris un grand bol d’air et d’avoir rechargé mes batteries. C’est fou tout l’effet que vous me faites, pas vrai ? 😛

Mais c’est vrai ! Je me sentais prête à tout lâcher, tout abandonner. Enfin, disons que cette idée m’a traversé l’esprit une micro seconde au moins. 😉 Et elle en est sortie aussi rapidement ! Je sais que je ne veux rien abandonner, je veux rester motivée. Tout arrive à point à qui sait attendre, après tout ! ll faut juste que j’apprenne à m’armer de patience, que je ne perde pas espoir au moindre doute, et que je n’oublie jamais ce dont je suis capable.En jean noir, basket Armistice et pull kaki Camaïeu à col roulé, en train de marcher au milieu d'un pont métallique au-dessus du Cher

Et si vous aussi vous traversez une période aussi douteuse ou doutante que la mienne 😛 , n’oubliez pas qu’il y a toujours une lumière qui vous attend au bout du tunnel ! Sourirez, continuez d’avancer, vous y arriverez. Ne perdez pas patience, ne perdez pas espoir : vous en êtes capable. 😊

Enfin, rien ne nous empêche d’y croire en tout cas, n’est-ce pas ? 😛

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