I feel good

Le 9 mars 2023, je vous écrivais quelques mots sur Instagram. Loin du  » I feel good « , c’était plutôt un véritable cri du cœur. Comme si toutes les émotions qui se bousculaient dans mon cœur et dans mon corps avaient besoin de sortir. Elles avaient besoin de s’exprimer, au travers de ces quelques mots / maux tapés sur mon clavier.

Des mots sortis sans réfléchir. Des mots sans aucun sens au travers desquels je faisais sortir mes maux. Quelques mots qui m’ont fait du bien, qui m’ont soulagé. Comme si j’avais vidé mon corps et mon cœur de cette énergie négative. Comme si j’avais balancé cette négativité pour ne garder que quelques notes de positivité.

Mes quelques mots

« Il y a des jours où, vraiment, j’ai envie d’enfouir ma tête dans un oreiller. Faire l’autruche. J’ai envie d’ouvrir la fenêtre et de hurler. De relâcher toute la pression. Des jours, où, je me sens dépassée, débordée, sous l’eau. Il y a des jours où, je perds espoir. Je perds confiance. Des jours où, je pense que, non, je n’y arriverai pas. C’est impossible. Je ne suis pas surhumaine. Et c’est vrai. Je ne le suis pas.

Il y a des jours où, j’ai envie de pleurer fort. Et taper des pieds. Comme les enfants. Parce que ça fait du bien. Quand même. Il y a des jours où mon cerveau est au bord de l’implosion. Ou de l’explosion. Je ne sais pas vraiment. Il y a des jours où j’ai cette boule, dans la gorge, dans le ventre. Il y a des jours où, c’est plus fort que moi, rien ne va.

Il y a des jours où je force. Alors que, ça ne fait qu’empirer les choses. Ces instants qui font mal. Partout. Il y a des jours où je me sens obligée de me dépasser. Alors qu’il n’y a pas d’intérêt. C’est moi qui suis dépassée. Des jours où je me perds, entre ici et là. Entre cet emploi du temps et la vie. Ces journées où j’aimerais être partout. Sauf ici. Ces jours où je suis nulle part. Finalement.

Il y a des jours où, me concentrer relève du miracle. Miracle qui n’a pas lieu, bien évidemment. Ces jours où l’on me dit « ça va aller ». Mais que, je sais que ce jour n’ira pas. Pas que je ne le veuille pas. Simplement parce que je n’y arrive pas.

Et puis, il y a donc ces journées-là, où je vous écris. Tout ce qui me passe par la tête. Sans réfléchir. Parce que je m’en fous. Ça fait du bien d’écrire. Même si c’est imbuvable à lire. Et ce jour là, c’est aujourd’hui. Aujourd’hui est à l’envers. Plus qu’hier. Mais demain sera joli. Parce qu’entre temps j’aurai, un peu, dormi. L’humaine non surhumaine que je suis se sent libérée d’avoir écrit. Et après tout, c’est aussi pour ça que je suis ici. »

Et ceux d’aujourd’hui

J’aimerais vous dire qu’aujourd’hui tout va mieux. J’aimerais vous dire que tout est beau. Mais ce serait mentir de vous dire que, derrière ces beaux sourires, il n’y a qu’une bonne dose de bonheur à cueillir. Les mots que j’ai écrits étaient un cri du cœur. Une explosion. Il fallait que ça sorte. Il fallait que j’en parle. Parce que, parfois, comme tout le monde…

Parfois, je me sens mal, débordée, dépassée. Je ne supporte plus mes pensées, mon corps, mon cœur. Je ne trouve plus mon équilibre. Je passe du rire aux larmes. De la joie à la tristesse. De la plénitude à l’explosion. Je réfléchis à mille choses en même temps. Je ne trouve plus le bouton pause. J’ai envie de courir, crier, dormir, rire, pleurer, sauter, chanter, tout envoyer valser. Tout ça, en même temps.

J’ai du mal à me concentrer. J’ai du mal à me trouver jolie. J’ai du mal à penser. J’ai du mal à écouter. J’ai du mal à me supporter. J’ai du mal à rire aux éclats. J’ai du mal à pleurer. J’ai du mal à réagir. Il ne se passe plus rien. Je suis vide. Vide de toute énergie.

« I feel good »

Vous aussi la petite voix dans votre tête s’est mise à chanter à tue-tête ? C’est d’ailleurs cette même petite voix qui parfois me chuchote que rien ne va. Comme souvent, elle me chuchote que tout va bien.

Il paraît que, c’est ça, la vie. Il paraît que c’est comme les montagnes Russes. Parfois tu es au sommet, un d’un coup tu redescends. Il paraît que la vie est faite de hauts, et de bas. Il paraît que tout n’est pas blanc. Mais que tout n’est pas noir non plus. Qu’il y a de la lumière même dans les moments sombres. Qu’il y a du positif à tirer du négatif. Il paraît que c’est ça la vie. Et que, c’est la vie qui nous rend humains.

Je suis humaine, pas surhumaine. Vous êtes humain, pas surhumain. Et être humain, c’est ça. C’est être heureux et malheureux. C’est ressentir les choses, les émotions. Qu’elles soient bonnes ou mauvaises. C’est aimer qui on est, et un peu moins le jour d’après. C’est de ne plus aimer son reflet, puis finalement l’apprécier. C’est monter dans les montagnes Russes de la vie. Et en savourer chaque instant, chaque ressenti.

Alors, ensemble, chantons « I feel good » !

Comme toujours, je vous écris comme les mots me viennent. Aujourd’hui est un jour avec. Demain sera, peut-être un jour sans. Après tout, avec n’est pas une obligation. Nous n’avons pas signé pour ne ressentir aucune émotion. La colère, la joie, la peur, le bonheur, le stress, l’amour. Des émotions qui vont et viennent. Et qu’il est important de comprendre, de saisir, de ressentir.

Aller mal n’est pas une fatalité. Demain sera plus beau. Et si ce n’est pas demain, ce sera le jour d’après. Le positif attire le positif. Alors, quand tout va de travers, faites ce qui vous fait du bien. Attirez le positif. Profitez des jolies choses. Prenez ce qui vous rend heureux. Le bonheur prendra le temps qu’il faudra. Mais il saura retrouver le chemin de votre petit cœur.

« Et Sandie, que fais-tu quand rien ne va ? »

[ Je chante « I feel good », évidemment ! Comment ça… pas vous ? ]

Quand tout va de travers, je respire. Quand mon esprit est embrumé, je respire. Quand mon corps me joue de vilains tours, je respire. Je respire profondément. Pour me rappeler que, oui, je suis en vie. Et que la vie n’est pas faite pour être subit. Elle est faite pour être savourée.

Alors, je sors. Je sors prendre l’air, me balader. J’écoute les oiseaux chanter, je regarde le vent faire danser le monde. Je retrouve ma famille, mes amies. Ceux qui me font le plus grand bien. Je mange ce qui me rend heureuse. J’écoute de la musique. Je lis des livres, je coloris, j’écris. J’allume une bougie, je mets du parfum. Je pense, beaucoup, à ce qui me fait du bien. Je souris, je ris aux éclats. Je me maquille, je m’habille. Je porte des vêtements dans lesquels je me sens belle, je me sens bien. Je mets de la couleur dans ma vie. Dans mes écrits, dans mes habits. Je porte de la jolie lingerie, comme aujourd’hui. Pour moi, encore une fois. Dans laquelle je me sens belle, je me sens bien. Je range, je fais du tri. Je fais des tartes et des cookies. Je sors au restaurant, au cinéma. Je flâne dans les boutiques. Dans les parcs. Je bois du thé, puis de café. Je joue aux jeux de société. Je prends soin de moi. De ma peau, de mes cheveux. De mon moral. Je vais chez le coiffeur. Je change de coupe. Je râle, beaucoup. Je danse, aussi. Je raconte des bêtises. Je fais rire les autres. Et je ris, aussi.

« Être heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections. » Aristote.

Prenez soin de vous. Riez, hurlez, souriez, tapez des pieds, dansez, râlez, pleurez. Pensez à vous, à votre bien-être, à ce qui vous rend heureux. Sautez dans ces montagnes Russes à deux pieds. Ressentez, savourez, profitez. Le bonheur n’est jamais loin, il est là au bout de ce petit chemin.

De l’amour et de la bienveillance,

 » I feel good  » ; LPB.