Lettre à moi-même
« Sandie, ma douce Sandie,
Je t’écris cette lettre, ces quelques mots, parce que je crois qu’aujourd’hui tu en as besoin.
Voilà quelques jours, quelques semaines, que je t’observe. Et tu ne m’as vraiment pas l’air dans ton assiette. Entre doutes, peines et tracas… je te sens comme tirée vers le bas. Mais il ne le faut pas !
Je sais que ces quelques déceptions professionnelles y sont pour beaucoup. Je sais qu’elles sont le début de la fin, le commencement d’une série de mésaventures pour toi. Je le vois. La loi des séries comme on dit.
Je sais que ce passage n’est pas simple, que le tunnel te semble sombre et profond. Mais ne t’en fais pas, pour chaque tunnel son début et, surtout, sa fin. Tu en verras la fin.
Et puis, tu sais que tu es entourée ? Tu sais que tu es encore pleine de ressources ? Tu sais qu’il est important de continuer à positiver ?
Peu importe pourquoi, comment, et même si tout te semble sombre et perdu… n’oublies pas qu’il y a toujours une petite brèche de lumière quelque part. Un soupçon de beauté, un éclat positif, un rayon de soleil.
Puise au fond de toi, cherche profondément, accroche-toi. Tu as tout ce dont tu as besoin pour ne rien lâcher, ne pas te perdre, continuer d’avancer.
Tu as presque la santé (oui, n’exagérons rien, quand même !). Quelques petits soucis par-ci par-là, c’est vrai. Mais ton ventre est calme en ce moment, profites-en. Il te laisse en paix, ton esprit torturé prend le relais. Respire, souffle. Ne réveille pas ce petit bidon tout endormi !
Tu es magnifiquement entourée. Et tu passes d’excellents moments ici, à Tours. Ton amoureux est toujours là, il te tient la main et ne la lâche jamais. Alors, ne la lâche pas, toi non plus. Ta maman n’est jamais bien loin non plus, pour tout elle te soutient. Ton père, ton frère, tes ami(e)s, ta famille, ta belle-famille. Eux aussi te lèvent vers le haut, t’encouragent et croient en toi.
Tu fais ce que tu aimes. Et tu sais que cette chance n’est pas donnée à tout le monde. Certes, tu traverses un petit passage à vide. C’est vrai, en ce moment c’est un petit cumulus tout triste dans lequel tu passes. Mais tu le fais, et tu aimes ça. N’oublie pas l’importance que tu accordes à tout ce que tu entreprends. N’oublie pas l’importance d’entreprendre.
Alors pour toutes ces raisons, ne baisse pas les bras.
Même si tu as eu un refus, même deux, et même trois. Ne baisse pas les bras. Même si tu te prends parfois quelques murs, que tu trébuches, et que les ronces s’accrochent à tes collants. Ne baisse pas les bras.
Même si ton moral est au point mort, ne baisse pas les bras. Même si ton esprit s’embrume, que ton cerveau cogite un peu trop, que tes pensées s’emmêlent. Ne baisse pas les bras.
Même si ta voiture est en panne, ne baisse pas les bras. Je sais que ce détail à de l’importance pour toi. Je sais que cette fin de semaine, cette petite histoire en a ajouté une couche à ton petit moral. « Encore une journée de merde » a traversé ton esprit, je le sais. Mais ce n’est pas grave. Un petit passage au garage, tu vas te délester de quelques euros, et tout sera terminé.
Alors vraiment, ne baisse pas les bras. Je ne le répéterai pas deux fois !
Ça suffit de voir la vie en gris. Y’en a assez de toute cette électricité que tu transmets. Tu n’as pas besoin d’être tant agacée.
Tu as besoin de sourire. Tu as besoin de rire, de profiter, de toi-même t’encourager. Tu as besoin de reprendre confiance, de reprendre des forces. Tu as besoin de laisser la place au rose dans ton monde en noir et blanc. Tu as besoin de penser à ne plus penser.
Et puis, de moi à moi, il faut apprendre à relativiser. La vie est belle. Et elle ne le serait pas autant sans ses hauts, et ses bas évidemment. Si tout était parfait, la vie n’aurait pas la même saveur. Et n’oublions pas que ce sont les bas qui nous font savourer les hauts !
Il y aura forcément quelques tempêtes à traverser, et quelques montagnes à escalader. Mais c’est de là que viendra notre force, nos bonnes ondes. Et qui nous feront d’autant plus apprécier la vie, et les sourires qui nous entourent.
Ce sont nos (més)aventures qui font ce que nous sommes, qui nous construisent, qui font ce que nous construisons et ce que nous devenons.
Et pour devenir ce(ux) que nous avons envie d’être, ces épreuves, aussi injustes ou difficiles soient-elles, nous avons besoin de les traverser. De les affronter, de les combattre pour en sortir victorieuses.
Il faut les traverser avec courage, avec envie et passion, avec le sourire. Et ne pas oublier que le plus important : ces périodes creuses finiront par nous rendre heureuses.
Le bonheur se construit, se travaille, se vit.
Alors, sourions. Sourions à la vie et même aux ennuis ! »
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& pour retrouver la lettre que j’avais écris à mon « moi » bien plus jeune : par ici !
Merci de m’avoir lu, merci d’être là vous aussi, merci d’être vous. J’espère que cet article, ces quelques mots, cette lettre à moi-même vous a plu. Je l’ai écrit pour moi, mais également pour vous. N’oublions pas qu’être là pour nous même dans les bons moments c’est important, mais dans les mauvais également. 🙂
Si jamais vous aussi vous avez envie de vous prêter à cet exercice, non des plus simples, de lettre à vous-même : alors foncez. Et n’hésitez pas à me taguer sur les réseaux sociaux, à m’envoyer un petit mot, à me faire parvenir votre lettre même, si vous en avez envie. Je me ferai un plaisir de vous lire, de vous encourager, et même d’y répondre si vous le souhaitez.
Je vous dis à très vite mes petits cœurs !
Je vous embrasse,
LPB.